Les participants à la foire, constitués essentiellement de femmes, ont été encouragés sur la qualité de leurs réflexions pour avoir beaucoup investi de leur temps, ces huit journées.
Ceci constitue un message fort lancé hier, dimanche, à l’issue de la Foire internationale des arts et créativités, organisée par un collectif d’artistes de Bukavu. « L’artiste doit vivre de son métier », tel est le thème de la première édition de la Foire internationale des arts et créativités, Fiac en sigle. A en croire Lionel Mwozi, membre de l’équipe organisatrice, cette foire leur a permis de présenter des potentialités d’artistes sous toutes les facettes, ainsi que l’investissement en termes de temps qu’ils accordent à leur métier.
Johanna Kashemwa, elle, souligne que des échanges fructueux ont été au rendez-vous quant aux perspectives, mais aussi aux contraintes en amont comme en aval de chaque filière artistique retenue. Des pistes d’actions pertinentes ont été recommandées pour les éditions à venir, a-t-elle assuré.
Ainsi, cette foire a amené les artistes à croire en eux-mêmes, ainsi qu’à la possibilité de vivre de leur métier. Selon certains participants, Bukavu vient de révéler son rôle substantiel de futur grenier de la région dans le monde culturel. Cependant, la ville doit pouvoir assurer par elle-même l’autoconsommation artistique.
La nécessité de créer une plate-forme au sein de la région des Grands lacs pour une suite évidente de ces expositions s’est dégagée. Une stratégie en vue de leur pérennisation est d’une importance capitale, a-t-on noté hier au stadium Père Milani avenue Vamaro, dans la commune d’Ibanda.
- Egide Kitumaini
C est une belle initiative prise par les artistes de la ville de Bukavu. Je souhaiterais que par cette occasion ceux qui font la musique congolaise commencent a interpréter leurs propres chansons au lieu de jouer des chansons d autres artistes ainsi ils vivront de leurs oeuvres et non des oeuvres d autrui.
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