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La femme occupe une place prépondérante dans le dossier lié à la traçabilité des minerais dans la région des grands lacs. Cette réalité a été démontrée au cours d’un exposé donné dans l’atelier organisé par le forum des jeunes de la Cirgl à travers le mécanisme interne en matière multifonctionnelle de la jeunesse au sein de cette structure.

Les femmes et les jeunes peuvent jouer un grand rôle dans la sensibilisation et la dissuasion à l’endroit des violateurs des normes préétablies par la conférence internationale des pays des grands lacs.

Cette pensée est du juriste Congolais Prince Kumwamba, chargé de l’accompagnement des communautés affectées par les activités  minières industrielles ou artisanales. Selon lui, la région des Grands Lacs est un exemple fréquemment cités pour illustrer le paradoxe de l’abondance de ses ressources naturelles et la misère de citoyens. D’une part, elle dispose d’une quantité substantielle de ressources naturelles qui font l’objet d’une forte demande sur le marché mondial. D’autre part, l’histoire récente de la région a été marquée par les effets désastreux des conflits armés.

Ainsi, notre source pense que la mise en œuvre de ces outils est de l’apanage, premièrement de la femme et des jeunes car ces derniers sont victimes de nombreux groupes armés qui sont à la base des violations des de droits de l’homme.

Signalons que l’initiative est de réduire sensiblement l’exploitation illégale des ressources naturelles dans région des Grands Lacs. Parmi ces outils, on note le mécanisme de certification régional, l’harmonisation des législations nationales, la base des données régionales sur le flux des minerais, la formalisation du secteur minier artisanal, la promotion de l’initiative de transparence dans l’industrie extractive ainsi que le mécanisme d’alerte précoce.

Egide KITUMAINI M.

 

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