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Certains parents de Bukavu estiment que ce n’est pas le moment de mettre en oeuvre la loi du 11 février
2014 portant l’enseignement national. Cette démarche devrait partir d’abord de la vulgarisation de la loi avant sa mise en oeuvre.

Le ministre national de l’enseignement primaire, secondaire et initiation à la nouvelle
citoyenneté, Gaston Musemena envisage d’appliquer la nouvelle loi portant enseignement
national. Cette loi apporte plusieurs modifications pour ce qui est du fonctionnement du système
éducatif congolais. Des innovations apportées par la nouvelle loi La nouvelle loi n° 14/004 du 11
Février 2014 votée par les élus du peuple présente plusieurs innovations à tous les secteurs de l’éducation
nationale. Le niveau maternel sera organisé en cycle unique de trois ans et accueillera les enfants
ayant trois ans révolus. Le concept de l’éducation de base qui s’articulera en l’enseignement primaire et
le secondaire général, soit huit années d’enseignement dit « de base ». Dans l’esprit de cette nouvelle
loi, l’enseignement national garantira aux jeunes une formation générale ininterrompue solide et une
initiation à des savoir-faire utiles pour la vie. Soit pour poursuivre leurs études, soit pour acquérir les
connaissances de base. L’organisation des programmes spécifiques en formation initiale ou continue
débouchant sur des diplômes ou certificats d’établissement d’enseignement supérieur ou universitaire
pouvant être accrédités par le Ministre de tutelle. L’organisation de l’enseignement spécial en faveur des différentes
catégories socioprofessionnelles en fonction des besoins spécifiques du pays soit dans des établissements
spécialisés soit dans des classes spéciales incorporées au sein des écoles à tous les niveaux
de l’échelon maternel et à l’université. La réglementation de l’éducation non formelle répondant ainsi
à la volonté du constituant qui fait de la lutte contre l’analphabétisme, un devoir national considérant
que le sous-secteur est porteur de croissance. Université L’université n’a pas été oubliée par les innovations. La nouvelle loi y introduit le système anglais de Licence- Maîtrise-Doctorat (L.M.D), dont la finalité est d’harmoniser
les cursus dans l’enseignement supérieur et universitaire. L’objectif, c’est de favoriser la mobilité du personnel et de l’étudiant à l’échelle mondiale. L’organisation d’un cycle d’enseignement postuniversitaire
couronné par un titre de docteur à thèse ou d’agrégé en médecine.

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