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La reprise des activités académiques est possible. Ce verbe conjugué au conditionnel est ressorti dans les conclusions d’un échange hier à Kinshasa.

La reprise des activités pour l’année  académique 2019-2020 pourrait être possible. Les premières activités concernent la délibération, la soutenance des mémoires et thèses ainsi que l’affichage des résultats de l’année finissante.

Cela, dans la stricte observance des mesures sanitaires et gestes barrières pendant cette crise due au covid-19. Quant à la nouvelle année académique 2020-2021, le ministre de la santé et l’expert du gouvernement soutiennent qu’il y ait observance de la courbe du taux croissance de l’épidémie en RDC. A en croire l’expert de l’Inrb, celle-ci s’élève à 32% jusqu’à la fin du mois et cela pour le bien des élèves et étudiants, se vante-t-il.

Il était également question de passer  en revue, la situation et l’évaluation du calendrier académique 2019-2020. Un planning qui continue à souffrir de certaines irrégularités. Plusieurs de ses lacunes nécessitent une correction.

Cette rencontre s’est tenue hier mercredi 13 janvier 2021 à l’hôtel Béatrice de Kinshasa. Elle a rassemblée plusieurs parties prenantes dont le Ministre et Vice-Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, le Ministre  et Vice-Ministre de la santé ainsi que l’expert du gouvernement,  Dr Muyembe Jean-Jacques. Étaient également de la partie, certains chefs d’établissement de la conférence de Kinshasa.

Ces pistes de solution envisagées occasionneraient une éventuelle rentrée et/ou la réouverture des activités académiques pour l’année académique 2020-2021.

Pendant ce temps, l’Isdr Bukavu avertis les étudiants

Selon un communiqué diffusé par le secrétaire général académique, les enseignants doivent finir la correction des examens de la 2ème session. Le Prof Espoir Basengere demande aux enseignants de remettre les points au plus tard ce samedi 16 janvier aux membres des jurys respectifs pour les délibérations.

Il appelle les étudiants à valoriser  ce temps mort pour finaliser leurs travaux de fin de cycle et mémoires qu’ils devront déposer à la session de février.

Pendant ce temps, des étudiants intelligents, surtout ceux de troisième graduat et la deuxième licence prennent des contacts préliminaires avec les institutions d’accueil pour leurs stages.

Ils profitent de ce moment pour discuter également avec leurs encadreurs sur la définition des sujets de recherche pour leurs travaux de fin de cycle.

Ils sont tous déterminés à vaincre la covid-19 à travers des gestes barrières. Il ne reste qu’au président de la république d’autoriser la reprise d’activités.

·        Egide Kitumaini

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