Sud-Kivu : Des écoliers à la première place des victimes des conflits armés

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Les conflits armés ne cessent de mettre en péril l’éducation des enfants dans la partie Est de la République démocratique du Congo.

Dans différentes agglomérations du territoire de Walungu, les écoles fonctionnent difficilement. C’est le cas des écoles des groupements de Nyangezi et Kamisimbi.

Les enfants de quelques familles encore présentent dans ces groupements et leurs environs étudient difficilement.

Des crépitements à répétition ne leur permettent pas de suivre calmement et sans interruption les cours.

D’autres élèves sont atteints par des balles perdues. C’est le cas d’une élève de l’Institut Weza à Nyangezi. Elle a été touchée à la tête par une balle pendant qu’elle rentrait de l’école. Leur école a été aussi légèrement endommagée lors des affrontements du lundi et mardi, précise les sources de la Société civile du milieu.

Ce jeudi encore, les portes de l’Institut Weza, une école catholique reste fermées par peur d’éventuelles représailles.

La Société civile du territoire de Walungu dénonce cette situation. Elle ajoute que deux responsables d’écoles ont été tués par balles récemment à Kamisimbi et à Mazigiro.

Christian Ziganira, président de cette structure citoyenne estime que l’éducation des enfants ne doit pas souffrir d’interruption. L’école prépare l’élite de demain. Il appelle les autorités et les belligérants à songer à l’avenir des enfants.

Cette situation est la même dans le territoire de Kabare, surtout dans sa partie Nord où les Wazalendo affrontent régulièrement les militaires de l’AFC-M23.

Plusieurs écoles de Katana et Miti ne fonctionnent plus normalement.

 

Héritier Bashige

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