
Des activistes, défenseurs des droits de l’homme et journalistes suivent depuis deux jours à Bukavu, un atelier de formation consacré à la prévention des discours de haine, à la communication de paix, et à l’analyse de la désinformation en contexte de guerre.
Pour l’organisateur, les journalistes, activistes, défenseurs des droits humains, et particulièrement les jeunes femmes journalistes, travaillent dans un climat de peur, de censure, de désinformation et de manipulation.
A en croire Claudine Kitumaini, directrice exécutive de LaprunelleRDC Asbl, l’information est une arme dans le contexte d’instabilité comme celui vécu ces jours dans la partie Est de la RDC.
Elle ajoute que les mots prononcés au micro ou partagés sur les réseaux sociaux peuvent soit apaiser ou attiser les tensions dans la région. D’où la nécessité de l’atelier en cours.
Pendant deux jours, les participants ont été outillés sur les techniques de communication pour la paix et la cohésion sociale
Ils ont aussi appris comment déjouer la désinformation avec les outils de vérification des faits (fact-checking).
Après ces deux jours, l’organisation compte mettre sur pied un réseau interne de veille médiatique. Le réseau sera capable de repérer et de signaler les messages dangereux qui menacent la paix.
L’objectif est que chaque participant devienne un relais de la communication éthique et pacifique au sein de sa communauté.
L’activité a débutée lundi et a pris fin ce mardi 21 octobre 2025. Il se tient dans la salle de conférence de LaPrunelleRDC, situé sur Avenue Patrice Emery Lumumba dans la commune d’Ibanda.
L’atelier marque le début d’un cycle de renforcement des capacités que La Prunelle RDC asbl met en œuvre avec le soutien du Fonds Kris Berwouts, grâce à la Fondation Roi Baudouin.
Héritier Bashige
