RDC : L’accès au soin de santé au Sud et Nord-Kivu devient un casse-tête (CICR)

ads

Les provinces du Sud et Nord-Kivu, deux zones contrôlées par l’Alliance fleuve Congo depuis plusieurs mois se heurtent à un problème d’accès aux soins de santé.

Selon une évaluation menée en septembre 2025 par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), 85% de ces structures connaissent des ruptures de stocks de médicaments et près de 40% ont subi une fuite du personnel de santé.

A cause de l’insécurité et des difficultés à traverser les lignes de front, les centres médicaux peinent à se faire acheminer des médicaments.

Les ruptures concernent très souvent les médicaments essentiels et ceux censés être gratuits comme les vaccins, les antipaludiques mais aussi des antis rétroviraux.

Ces détériorations sont la conséquence de la violence armée et du fait que beaucoup d’organisations humanitaires ont cessé leurs activités

Il en résulte que de nombreuses personnes blessées par armes, dont des enfants et des femmes, peinent à se faire soigner, ajoute le CICR

Aussi, le transfert des blessés aux structures de santé appropriées est rendu difficile par les combats et les difficultés à passer les lignes de front.

Certains patients doivent parcourir de longues distances à pied, au péril de leur vie, avant de trouver des soins adaptés à leurs besoins. D’autres n’arrivent jamais à temps à l’hôpital à la suite de blessures complexes et graves.

Par ailleurs, la persistance des déplacements internes de populations et le surplus de patients qu’elle génère augmente la pression sur les structures médicales qui demeurent fonctionnelles.

Selon l’étude menée par le CICR, 91% des aires de santé au Nord-Kivu et Sud-Kivu ont accueilli chacune plus de 5 000 déplacés internes depuis janvier 2025. La plupart de ces déplacés arrivent dépourvus de tout et peinent à se faire soigner.

 

Héritier Bashige

ads

Leave a Comment

Your email address will not be published.

ads

You may like

ads
In the news
ads