
Le monde célèbre le 1er octobre de chaque année la Journée internationale de la musique.
A Bukavu, c’est l’artiste Achille Rujamizi dit Achille Argus, artiste musicien slameur et comédien congolais vivant à Bukavu qui chante pour le vivre ensemble, la cohésion sociale et l’intégration régionale pour faire face au discours de haine et d’exclusion.
Il se sert de la musique en tant que langage fédérateur universel
Dans son album « Ubuntu », qui signifie « je suis ce que je suis, car je suis entouré d’autres personnes. »
En vue de vulgariser le message du vivre ensemble, sa chanson fait écho dans la région de Grands lacs africains : En République démocratique du Congo, au Burundi et au Rwanda.
De son côté, la musicienne chrétienne du gospel Gisèle Cirhuza chante également pour la paix.
Dans sa chanson « Give peace a chance dear wolder leaders », où elle explique, je cite :
« Donnez la chance à la paix, nous sommes si fatigués de la violence, notre pays est censé être une véritable source de joie, de bonheur et d’abondance de bénédictions, mais malheureusement, l’expérience quotidienne n’est que violence », lance-t-elle.
Elle renchérit : « Chers héros, dirigeants du monde, adressons ce message aux héros des dirigeants, car ils ont en eux la capacité de donner la chance à la paix aujourd’hui. Nous crions à vous, héros. »
Quant au chanteur gospel Archange Byamungu Petrus dans son morceau intitulé : « Niko nakuomba Jehovah Mungu Wa Congo
Pour lui, sans la paix le développement est une utopie, un rêve d’enfant.
Le souhait de ces trois artistes est que la Journée internationale de la musique puisse faciliter l’accomplissement de nos activités en toute quiétude, enrichisse la connaissance de l’art et renforce les liens de paix et d’amitié qui unissent les peuples grâce à la musique.
Patrick Cishibanji
