
Les femmes, les jeunes filles et les enfants sont exposé à des maladies en cette période des tensions sécuritaires dans la province du Sud-Kivu.
C’est le cas des certaines épidémies comme le choléra, le Mpox et la Malaria.
Une crise sanitaire se remarque dans les villes de Bukavu, Uvira et Kamituga mais également dans les 8 territoires.
Les personnes vivent dans des conditions d’insalubrité dans des camps et des sites d’accueil des déplacés.
Elles souffrent le stress post-traumatique, la dépression, des troubles anxieux, de troubles du sommeil et de bien d’autres affections psychologiques.
Les habitants vivent dans l’angoisse des attaques à répétition dans les quartiers, avenues et villages ainsi que les déplacements forcés.
On note également des vols, tueries et des violences sexuelles.
Certains écoles ont fermé des portes et d’autres accueillent un nombre réduit d’élèves suite aux déplacements des certains familles et la timidité des certains parents à envoyer les enfants à l’école.
Des banques ne sont toujours pas opérationnelles, certains bureaux n’ont pas ouvert, bon nombre des boutiques et magasins peinent à ouvrir leurs portes pour les activités suite aux vols et pillages orchestrés par des bandits armés.
Des maisons sont visitées presque toutes les nuits dans plusieurs entités.
La population se fait des justices populaires pour chaque voleur attrapé, les mines et les engins explosifs et autres munitions de guerre sont à la disposition des personnes non habiletés
Certaines zones sont privées de l’information et actualités du pays mais aussi des émissions éducatives.
Le psychologue clinicien, Deschamps Murhabazi vient de préconiser ce jeudi 10 avril 2025 certaines précautions pour limiter les frustrations.
C’est entre autres, éviter de suivre des scènes, théâtres ou filmes qui relèvent des tueries, interdire aux personnes portants des tenues militaires dans les structures sanitaires, écoles et universités afin d’éviter de traumatiser les malades, étudiants et élèves, faire des exercices de relaxe et envisager le dialogue et échange d’expérience.
La protection de la vie, de l’intégrité physique et psychologique est une obligation légale et morale pour l’État congolais.
Le monde célèbre le 7 avril de chaque année, la journée mondiale de la santé.
En cette journée mondiale de la Santé, il est impératif de tourner le regard sur l’urgence sanitaire et psychosociale qui frappe l’Est de la RDC.
Le chargé de communication à la division provinciale de la santé DPS Sud-Kivu, le docteur Claude Bahizire relève que la santé en cette période concerne l’ensemble des maladies physiques, psychologique liées aux contextes de psychose généralisée, alimentée par une insécurité persistante et des difficultés socio-économiques et humanitaires.
Et d’ajouter que plusieurs épidémies ne sont pas soignées de suite à la situation sécuritaire dans la province du Sud-Kivu.
Lamberte Wakenge
