L’atmosphère reste électrique ce lundi 15 septembre à l’Assemblée nationale.
Vital Kamerhe, l’élu de la ville de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, semble assis actuellement sur une chaise éjectable. Une pétition pour sa destitution circule.
Selon plusieurs députés, elle aurait déjà recueilli plus de la moitié des signatures des 500 élus. Son dépôt officiel est attendu dans les prochaines heures.
La motion est portée par Crispin Mbidule, un ancien membre du parti « Union pour la nation congolaise, l’UNC, le parti cher à Vital Kamerhe.
Les pétitionnaires accusent leur président de manque de transparence, de blocage du contrôle parlementaire et un probable détournement de fonds.
Ils évoquent aussi dix mois d’arriérés dans les frais de fonctionnement et une couverture médicale jugée insuffisante pour les élus.
En coulisses, rapporte notre source, des proches du président Félix Tshisekedi sont pointés du doigt comme instigateurs de cette déchéance probable.
Dans un communiqué officiel, les partisans de Kamerhe dénoncent un règlement de comptes.
Ils rappellent que le budget alloué au fonctionnement de l’Assemblée nationale a été réduit de plus d’un quart, ce qui limite les moyens d’actions.
La rentrée parlementaire s’ouvre ce lundi 15 Septembre 2025 sous haute tension et controverse.
Pascal Boroto