
Au total 40 journalistes de Bukavu s’engagent à mener des sensibilisions sur le suicide à travers leurs productions.
C’était lors d’un café de presse organisé par l’association Stop Suicide RDC en marge de la Journée mondiale de la prévention du suicide.
L’activité a eu lieu dans la salle du Restaurant Maman Kinja. Elle est située sur Avenue Solange Lusiku, ancien hippodrome, dans la commune d’Ibanda à Bukavu.
Pour les organisateurs, l’objectif global est de sensibiliser les hommes et femmes des médias sur la place de la santé mentale dans l’exercice de leur métier. Aussi, les encourager à procéder au contrôle de routine de leur santé mentale et à participer aux séances de guérison de traumatismes.
La présidente provinciale de l’Association Stop Suicide, Lumière Singay a fait savoir lors de sa présentation que le métier de journaliste est souvent perçu comme un vecteur d’information.
Mais c’est rare de se rappeler que la profession est exposée à une forte pression psychologique.
Pour elle, parmi les couches affectées par la santé mentale, les journalistes ne sont pas épargnés. Ils sont témoins des différents évènements macabres et qui affectent leur psychologie.
Ces derniers travaillent également dans le stress permanent à cause des intimidations dont ils sont sujets d’une part des autorités politico administratives, des arrestations et le fait de travailler dans un environnement hostile suite à l’insécurité grandissante.
Durant ce café de presse, plusieurs intervenants se sont succédé pour partager leurs expériences visant à décourager la pratique du Suicide.
La Journée mondiale de prévention du suicide est une journée de sensibilisation célébrée le 10 septembre de chaque année. Elle vise à fournir un engagement mondial et des actions pour prévenir des cas similaires.
L’Association internationale pour la prévention du suicide collabore avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Fédération mondiale pour la santé mentale pour accueillir la Journée mondiale de la prévention du suicide.
Héritier Bashige
