
Dans une sortie médiatique publiée par Jeune Afrique du 2 Septembre 2025, Joseph Kabila réagit à sa condamnation qu’il qualifié de « faux procès ».
« Ce faux procès contre ma personne, l’arrestation de nombreux hauts cadres de l’État, civils et militaires, et la gouvernance imprudente en cours dans le pays ne sont pas des évènements isolés. Ce sont les symptômes d’une crise plus profonde de leadership, de justice et de direction nationale », a-t-il déclaré à Jeune Afrique.
Rappelons que l’ancien président est poursuivi pour « trahison, crimes de guerre, viol, torture, complicité avec l’AFC-M23 et soutien aux rébellions armées. »
Parallèlement, Kabila dénonce ce qu’il qualifie de persécution des commandants et généraux ; ce qui affaiblit les Fardc, mine le moral des troupes et menace la sécurité même de l’État.
A ce sujet, l’ancien président de la République renseigne que près de 60 officiers supérieurs seraient détenus, certains étant morts en prison faute de soins.
C’est une purge politique de ceux qui ont été proches de son régime, selon lui.
Malgré sa condamnation, Kabila relance un appel au dialogue et à la réconciliation.
Le procès de Joseph Kabila est intervenu récemment après une levée controversée de ses immunités d’ancien président et sénateur à vie par la chambre haute. Pourtant les immunités lui étaient accordées en guise de garantie constitutionnelle visant à éviter à tout ancien président des poursuites judiciaires infondées et qu’il ne s’accroche définitivement au pouvoir.
Face au verdict du procès le condamnant, Kabila estime que : »tôt ou tard, la supercherie sera évidente pour tous ».
FaustinMuliri
