
Réuni en assemblée générale ordinaire ce mercredi 20 août 2025 à Bukavu, le club de l’OC Bukavu Dawa a adopté le bilan financier et sportif de la saison 2024-2025, marquée par des performances mitigées et un fort soutien du président de coordination.
L’OC Bukavu Dawa, club engagé en Linafoot Ligue 1 (championnat national de la RDC), a tenu son assemblée générale ordinaire à l’hôtel Beau-Lieu, situé sur l’avenue de la Montagne, dans la commune d’Ibanda, à Bukavu.
Lors de cette rencontre, les membres du club ont évalué le bilan de la saison sportive 2024-2025, écourtée en février dernier en raison du contexte sécuritaire marqué par les conflits armés à l’Est de la RDC. Après validation du quorum par le délégué de la Fédération congolaise de football association, Fecofa (LIFISKI), les travaux ont été conduits sous la direction du secrétaire général, Dieudonné Kaluka Boroto.
Le rapport présenté par le secrétaire général adjoint révèle que les recettes totales réalisées au cours de la saison s’élèvent à 538 072,9 dollars, tandis que les dépenses atteignent 536 290,9 dollars, dégageant un excédent de 1 782 dollars.
Il ressort également que 96,4 % du budget, soit 518 676 dollars, ont été apportés par le président de coordination du club, le ministre Aimé Boji, mettant en lumière une forte dépendance financière vis-à-vis de ce dernier. Les autres sources de financement (cotisations des membres, recettes de billetterie, projet de terrain boutique et transferts de joueurs) n’ont généré que 13 190,9 dollars, soit 3,6 % du total.
Face à cette situation, les dirigeants du club reconnaissent la faiblesse de la mobilisation des fonds et ont évoqué plusieurs défis, notamment la nécessité de disposer d’infrastructures propres, le renforcement de l’équipe par de nouveaux joueurs, ainsi que la cooptation de nouveaux membres au comité de coordination pour appuyer le secrétariat général, jugé surchargé.
En perspective, l’OC Bukavu Dawa vise une qualification aux compétitions interclubs de la Confédération africaine de football, Caf. Un chantier ambitieux, qui nécessitera une réorganisation interne, un renforcement des moyens et un engagement collectif plus soutenu des membres.
Patrick Cishibanji
