Plus de 5 mille déplacés de guerre en provenance du groupement de Kamisimbi et d’autres villages de Walungu et Kabare vivent à Panzi. L’ong ASLP s’intéresse à leur nombre et conditions de vie.
Les fréquents affrontements entre Les Wazalendo et l’Afc/M23 aggravent la vulnérabilité des habitants de plusieurs villages du groupement de Kamisimbi dans le territoire de Walungu.
Certains d’entre eux vivent en déplacement dans le Quartier Panzi dans la ville de Bukavu.
Ils proviennent de plusieurs villages, entre autres Mazigiro, Bujongi, Mugohe, Bushigi, Bukera et Shanvu.
L’organisation Action sociale pour la lutte contre la pauvreté/ASLP vient de les identifier à Panzi.
Dans un document rendu public par cette structure le lundi 18 août 2025. Ils sont plus de 5 mille en provenance du groupement de Kamisimbi et d’autres villages de Walungu et Kabare.
Considérant cet état de lieu, ASLP déplore la situation que traversent ces déplacés en majorité des femmes, filles, enfants et personnes de 3e âge.
Un projet d’urgence pour les accompagner est nécessaire afin de mettre fin à la vulnérabilité sévère à laquelle ils sont exposés. C’est l’objet de l’initiative de cette documentation dans le souci de mener des plaidoyers en leur faveur.
L’asbl estime impérieux d’accompagner les efforts des institutions publiques et de toutes les autres parties prenantes dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre.
ASLP documente dans l’urgence pour apporter une solution à cette population en détresse.
Ces déplacés sont à Panzi et d’autres dans le groupement de Mudusa en territoire de Kabare.
Pour le moment, cette population est menacée par des maladies des mains sales. Certains ménages sont accueillis dans des familles aussi pauvres qu’eux, d’autres sont entassés dans des salles de classes et églises avec comme conséquence sanitaire des maladies d’origines hydrique, le manque de médicaments et de la nourriture.
Patrick Chishibanji
