
Durant les heures des travaux communautaires appelés communément salongo, il est imprudent de brûler les immondices sans les avoir bien examinées, car des explosifs pourraient s’y trouver et provoquer des drames.
Les chefs d’établissements scolaires, les responsables des églises et les autorités locales doivent faire un contrôle rigoureux de leurs enceintes pour garantir la sécurité des élèves et des fidèles avant toute reprise d’activités.
Ce message vient d’être lancé par Parlement Citoyen pour la Démocratie et la Bonne Gouvernance – Baraza la Raiya au Sud-Kivu le mercredi 9 juillet 2025.
Et ce, à l’occasion de la Journée internationale de la destruction des armes légères.
Une journée qui constitue l’événement majeur de la semaine mondiale d’action contre les armes légères avec comme initiative d’agir contre la violence armée dans le mieux de vie.
Baraza la Raiya au Sud-Kivu s’est dit préoccupé des souffrances que traversés les déplacés internes, fuyant les atrocités des combats à répétition entre l’AFC-M23 et les Wazalendo.
Étant donné qu’aucune évaluation n’a été menée pour un retour sécurisé afin de se rassurer que les zones d’origine des populations déplacées internes étaient sûres et que les conditions d’un retour digne étaient réunies, cette structure appelle à la prudence.
Et que les habitants observent attentivement autour de leurs parcelles, champs, espaces de jeux, lieux de service et quartiers pour vérifier qu’aucun engin explosif, effet militaire, munitions ou tenue militaire n’y a été abandonné.
La Journée internationale de la destruction des armes légères est l’occasion pour tout un chacun de prendre des initiatives visant à attaquer de front le problème des armes.
Tant qu’on n’aura pas créé un traité international sur le commerce des armes, les initiatives locales seront toujours sabotées par l’inaction des autorités et les armes continueront de tomber entre de mauvaises mains martèle notre source.
La Journée internationale de la destruction des armes légères a été lancée par les Nations Unies en 2001.
Patrick Cishibanji
