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Les parents, pères excluent les dames et demoiselles de l’héritage de leurs  biens à Kalonge. Et pour cause, ces femmes et filles ne vont pas perpétuer le nom de la famille.

Le droit d’héritage, le droit à la succession,  n’est pas reconnu aux femmes et filles à Kashesha, qui fait partie de la zone de santé de Kalonge en territoire de Kalehe. 

Les dames et demoiselles sont écartées des cérémonies ou rites de succession,  et se retrouvent abandonnées à elles-mêmes. Elles expriment leur indignation contre cette attitude courante  dans leur communauté. Elles ne devraient pas être discriminées.

Comme les hommes, leurs maris ou frères, elles clament avoir aussi droit d’hériter les biens de leurs maris ou parents.

Les hommes répliquent se référer à la coutume en cas de succession. La coutume ne reconnait pas à la femme et à la jeune fille le droit de succéder à ses parents.

Selon certaines indiscrétions, écarter la femme et la jeune fille au processus d’héritage constitue une violation flagrante de ses droits.

La coutume n’est pas supérieure à  la législation congolaise qui ne discrimine pas et traite d’égal à égal les filles et les garçons, par rapport à l’héritage  des biens de leurs maris ou parents.

La radio web Sauti ya mashariki du journal Le Souverain Libre a recueilli ces témoignages et réactions,  le samedi 16 octobre, à Kashesha.

C’était dans la revue de presse participative, du journal Le Souverain Libre, organisée avec l’appui de Norvegian church aid, Nca.

Christian Kika

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