
À l’occasion de la Journée internationale de la biodiversité, célébrée le 22 mai, l’organisation Solidarité pour la Protection des Droits de l’Enfant, Soprode, Sud-Kivu a tiré la sonnette d’alarme sur l’impact de la pollution plastique.
Dans un communiqué de presse publié à cette occasion, Soprode appelle à l’adoption d’un traité mondial juridiquement contraignant pour lutter contre cette crise environnementale.
L’organisation dénonce les effets dévastateurs du plastique sur les écosystèmes congolais, notamment les forêts, les rivières, les lacs, les sols agricoles et les communautés riveraines.
Elle propose de limiter la production de plastique vierge, de promouvoir des alternatives écologiques, et de mettre en place des dispositifs de protection des populations, en particulier dans la province du Sud-Kivu.
Soprode exhorte également les autorités à abandonner les projets d’exploitation pétrolière incompatibles avec les engagements climatiques de la Rdc, et à impliquer davantage les communautés dans les actions de reboisement.
Un sommet international pour l’adoption d’un instrument juridique contraignant sur la pollution plastique est prévu du 5 au 14 août 2025 à Genève.
Lamberte Wakenge
