
Les enseignants du Sud-Kivu exercent dans des conditions précaires, particulièrement ceux dont les écoles ont été détruites par la guerre ou frappées par des catastrophes naturelles.
À l’occasion de la Journée nationale de l’enseignement, célébrée ce 30 avril 2025, Lini Diops, sous-secrétaire du syndicat des enseignants du Congo, section de Kadutu, déplore une situation alarmante.
Il souligne que les salaires restent insuffisants et que, malgré les promesses de majoration du gouvernement, aucune amélioration concrète ne s’est matérialisée. À cela s’ajoute la fermeture des banques dans la province, qui complique encore davantage l’accès à ce maigre revenu.
Dans ce contexte, les enseignants de Bukavu passent cette journée dans la méditation, conscients des défis qui rendent leur avenir incertain.
Le secrétaire général à l’enseignement, Matthieu Mukenge Bakina, encourage malgré tout, les établissements scolaires à organiser des activités éducatives et culturelles adaptées aux moyens disponibles, afin de préserver l’esprit de cette célébration.
Il insiste sur l’importance d’une réflexion collective pour soutenir le droit à l’éducation dans ces conditions difficiles.
Patrick Cishibanji
