La crise sécuritaire dans l’Est de la RDC continue de déstabiliser la région. Les regards se tournent vers le nouveau sommet de Luanda, prévu pour le 18 mars prochain, sous la férule du Président angolais. Cette rencontre, qui s’inscrit dans la continuité des efforts diplomatiques pour apaiser la situation, suscite de grandes attentes quant à son issue.
Le M23 accueille favorablement, dans un communiqué, l’annonce par la médiation angolaise de prochaines discussions directes avec le gouvernement de Kinshasa. Il affirme cependant ne pas avoir été formellement saisi par la médiation angolaise et demande à celle-ci d’informer officiellement les parties prenantes de son initiative ainsi que ses termes de référence. Le groupe armé tient à ce que le président de la RDC exprime publiquement et sans ambiguïté son engagement pour des négociations directes avec le M23.
Le président congolais répétait refuser tout dialogue avec le groupe M23 qu’il qualifie des pantins et des terroristes. Néanmoins, Kinshasa reconnait avoir reçu l’invitation de l’Angola. Il persiste et signe rappeler l’application de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations unies. Cette résolution exige notamment le retrait des troupes de la rébellion et celles du Rwanda des zones occupées dans l’est du pays.
La médiation angolaise est en train de travailler sur ces couacs pour que Kinshasa et le M23 parties mettent de l’eau dans leur vin et que le rendez-vous du mardi 18 mars à Luanda ne soit pas un raté.
Lamberte Wakenge
