
La course de transport en commun en mini-bus vient de doubler et de passer de 500 à 1 000 francs congolais à certains axes.
Et celle en taxi voiture est haussée 1 000 à 1 500 francs.
Et ce, depuis le jeudi 5 décembre, il y a bientôt une semaine.
Certains chauffeurs des véhicules de transport en commun non en ordre empruntent les routes secondaires et majorent le prix, selon leurs humeurs et têtes des clients.
La direction provinciale de mobilisation et encadrement des recettes, DPMER, les services de transport et la police de circulation routière, PCR, poursuivent l’opération de bouclage des véhicules automobiles pour le contrôle des documents de bord dans la ville de Bukavu.
Ils exigent le permis de conduire, la vignette annuelle, le contrôle technique, la taxe spéciale de circulation routière, l’autorisation de transport et le certificat du contrôle technique.
Maître Papy Kajabika vient d’adresser une lettre au Commissaire Provincial de la police nationale congolaise PNC Sud-Kivu.
D’après cet avocat près la cour d’appel du Sud-Kivu, quelques conducteurs non en règle restent sur les routes principales et soudoient les affectés aux postes de bouclage.
Il appelle à une remise en question de la gestion de la circulation à Bukavu et dans toute la province du Sud-Kivu.
Selon lui, il est impératif de lutter contre l’impunité pour garantir un système de circulation juste et transparent.
Maître Kajabika exprime l’espoir de prise en compte avec la plus grande urgence, pour permettre à la justice de triompher et aux citoyens congolais de vivre dans un environnement où la loi est respectée.
Force est de constater qu’un grand nombre des véhicules peints en jaune ne roulent pas pendant cette période de bouclage.
La complicité entre les taximen et les roulages n’est pas nouvelle.
Patrick Cishibanji
