Une politique de signalement et une boite à image sont des mécanismes de protection des victimes proposés pour lutter contre la sextorsion faites aux femmes journalistes dans les médias.
C’est dans un atelier tenu par l’association des femmes des médias, AFEM, pour sensibiliser les responsables des médias sur la situation des femmes dans les médias à Bukavu.
C’est ce mardi 26 novembre dans la salle du Dépôt central médico pharmaceutique, DCMP, sur le boulevard Lumumba dans la commune d’Ibanda.
Selon la facilitatrice de cet atelier Georgette Nkunzi, la sextorsion est un terme inventé par les femmes juges avec pour objectif de dénoncer toute forme d’abus et harcèlement sexuels.
L’étude menée par Afem montre que sur 320 femmes enquêtées, 221 soit 69% des femmes sont victimes de la sextorsion.
Ces femmes enquêtées sont des professionnelles des médias, les dames entrepreneurs, les commerçantes transfrontalières, les enseignantes, les femmes qui travaillent dans les mines et autres.
Des femmes sont victimes d’abus et harcèlements sexuels dans les médias, la plupart dirigés par des hommes.
Elles encourent la prostitution forcée, l’attentat à la pudeur, le viol,…
Georgette Nkunzi encourage cette initiative de Afem et propose une lutte continue afin de radier la sextorsion dans les organes de presse.
Elle invite les femmes journaliste à dénoncer toute forme de sextorsion qu’elles rencontrent.
Le silence rend solitaire et esclave.
L’activité s’inscrit dans le cadre du projet Une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle.
Et ce, pour l’accès de différentes couches sociales à l’information fiable au Nord et Sud-Kivu.
L’ambassade allemande à Kinshasa appuie l’activité.
Lambert