Certaines écoles primaires viennent de répondre au mot d’ordre de leur syndicat pour la rentrée de classe ce lundi 28 octobre et d’autres qui se disent la base persistent et signent de durcir la grève.
La matinée de ce lundi 28 octobre à Bukavu, les écoliers venaient de rentrer à l’école et les enseignants leur demandent de venir demain mardi 29 octobre.
D’autres écoles n’ont pas ouvert leurs portes.
Le syndicat des enseignants du Congo, SYECO Sud-Kivu vient de suspendre le mouvement de grève.
La levée de cette grève est contenue dans une déclaration syndicale ressortie dans une assemblée ordinaire du vendredi 25 octobre à Bukavu.
Une assemblée générale ayant réunie les délégués syndicaux de la ville de Bukavu et des territoires environnants.
Dans cette déclaration signée par le secrétaire provincial du SYECO, Roger Matabaro, les enseignants lèvent la grève suite à l’issue de la participation de leur délégué à la commission économico-financière de l’assemblée nationale.
Et ce, exigent le gouvernement provincial de débloquer dans un bref délais le montant de 50 mille francs promis de paiement des enseignants non payé et les nouvelles unités au Sud-Kivu.
Et si toutes les réponses ne sont pas matérialisées, ces derniers vont reprendre la grève en décembre prochain.
Et du côté du syndicat des enseignants des écoles conventionnées protestantes SYNEP et du syndicat des enseignants des écoles conventionnées catholiques, les enseignants sont divisés.
La rentrée est timide ce lundi 28 octobre après plus d’un mois et demi de grève.
Certains délégués syndicaux et gestionnaires d’écoles appellent à les enseignants à la rentée de classe et une frange d’enseignants qui se disent la base persistent et signent de durcir la grève jusqu’à ce que ce le gouvernement réponde au desirata des chevaliers de la craie.
Les enseignants exigent le paiement de 500 dollars à un enseignant moins gradé.
Patrick Cishibanji