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L’éditorialiste du Souverain Libre titre « Emotion et prévoyance ».

Il chute ou conclut son billet par ces écrits.

Nous citons.

Les malheurs effraient et font réfléchir les Sud-Kivutiens qui sont émotifs et pas prévoyants pour des mesures préventives et des solutions durables.

Fin de citation ou de lecture.

Et pour entre autres causes.

Le bateau Merdi provient de Minova, coule, corps et biens, au large du beach marché de Kituku à Goma.

L’embarcation est pleine de passagers et de produits vivriers.

Les documents de bord ne donnent ni le nombre précis des passagers ni le tonnage exact des marchandises.

Le bilan macabre s’alourdit de jour à jour.

La peur des naufrages emble restaurer l’autorité de l’Etat, et rappelle la prudence aux voyageurs.

Les autorités instaurent des mesures pour renforcer la sécurité lacustre et prévenir des nouveaux drames.

Les gestionnaires des établissements scolaires décident que les cour commencent ou reprennent sans désemparer.

Les enseignants des écoles publiques primaires durcissent la grève et égrènent tout un chapelet d’exigences préalables.

Le gouvernement allègue que l’adoption de la proposition de l’éddit portant mécanisme du financement innovant de l’éducation est en cours à l’hémicycle de Nyamoma.

Les tiraillements entre les enseignants grévistes et les gestionnaires d’écoles en en train d’accoucher par forceps un édit provincial.

D’autres informations autant attrayantes qu’édifiantes, sont contenues dans les colonnes du Souverain Libre numéro 323.

Dans une interview exclusive, la présidente du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, Maître Néné bintu voit la RDC deux fronts.

Il s’agit du front militaire avec les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri en état de siège.

Et du front politique où l’on parle de plus en plus de révision constitutionnelle.

 

Rachel Fadhili

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