Les élèves des écoles publiques n’effectuent plus la rentrée scolaire demain mercredi 18 septembre comme les syndicats des enseignants venaient de l’annoncer le vendredi 13 septembre.
Ces mêmes syndicats d’ enseignants viennent de se réunir, le lundi 16 septembre, pour évaluer l’état de l’’avancement de la matérialisation des promesses gouvernementales à travers les banques payeuses.
Les délégués des enseignants des villes et des territoires déclarent avoir constaté une lenteur dans la réalisation des dites promesses salariales auprès des banques TMB, Rawbank et Caritas.
Les syndicalistes des enseignants Roger Matabaro du SYECO, Jacques Cirimwami du SYNECATH et Marcellin Kimbumbu du SYNEP, annoncent, à travers une déclaration commune, la décision de prolonger la grève jusqu’à nouvel ordre.
D’après eux, la rentrée scolaire n’interviendra que le jour où le gouvernement matérialise ses promesses.
Le président de l’Association nationale des parents d’élèves du Congo, ANAPECO, Janvier Kakuja, affirme que les mouvements des grèves sacrifient l’éducation des enfants.
Il demande deux choses.
Que les enseignants pensent à l’avenir des élèves qui n’étudient pas depuis le 02 septembre.
Que le gouvernement prenne ses responsabilités en mains propres et répondent aux besoins des enseignants.
Les promesses du gouvernement sont notamment la paie complémentaire, l’attribution des numéros matricules de la fonction publique ainsi que la prise en charge des enseignants nouvelles unités et non payés.
Les enseignants des écoles publiques sont en grève depuis le lundi 2 septembre, jour officiel de la rentrée scolaire 2024 – 2025.
Deux semaines sont passées.
Héritier Bashige