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21 sur 31 femmes journalistes enquêtés acceptent avoir été  victimes de la sextorsion et d’autres abus sexuels.

L’échantillon est composé  de 320 dames enquêtées âgées de 11 à 63 ans.

C’est dans les rangs des élèves et  étudiantes, des travailleuses des secteurs publics,  privé  et secteur minier, ainsi des femmes commerçantes transfrontalières  et des dames  journalistes.

La chargée de recherche et genre au sein de l’association des femmes des médias, AFEM, Georgette Nkunzi vient de donner cet aperçu sur  l’ampleur de sextorsion et  des  abus sexuels dans une bonne partie de la province du Sud-Kivu.

C’est notamment dans la ville de Bukavu  ainsi que le territoire de  Kabare, Walungu, Kalehe et Idwji.

 

Georgette Nkunzi est la facilitatrice qui vient de réunir une vingtaine des femmes journalistes de Bukavu dans un atelier de sensibilisation sur la sextorsion, les abus et harcèlements sexuels.

C’est hier mardi 3 septembre dans la salle du  Dépôt central médical et pharmaceutique de la 8ème Communauté des églises de la pentecôte en afrique centrale, DCMP CEPAC  sur le boulevard Lumumba, non loin de la SONAS.

 

Georgette Nkunzi demande aux femmes journalistes de toujours légitimer leurs articles en associant la loi pour mieux traiter une information en rapport avec le viol, abus et harcèlements sexuels.

 

L’atelier vise à renforcer les compétences des femmes journalistes dans la lutte contre la corruption et harcèlement dans leur milieu de travail.

 

AFEM  vient mener une étude en 2023 sur la sextorsion en milieu professionnel, scolaire et universitaire au Sud-Kivu.

L’activité  s’inscrit dans le cadre du projet » Une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle pour l’accès de différentes couches sociales à l’information fiable au Nord et Sud-Kivu.

Et ce, avec l’appui de l’Ambassade d’Allemagne en RDC.

 

Lamberte Wakenge

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