Le Souverain Libre vient de sortir des presses  son numéro 320.

L’exemplaire  est en vente à la criée à travers  les rues et distribué aux nombreux abonnés du journal.

Le tabloïd titre en manchette : Sud-Kivu, les routes préoccupent le gouverneur Jean-Jacques Purusi.

La caricature à la une montre une autorité avec une mallette pleine de dollars, la nouvelle belle route de Muhumba, un bulldozer qui va vers Nyangezi et Kamanyola, les tronçons impossibles Yesu Yesu de la route nationale numéro 2 Bukavu – Walungu – Kamituga.

L’éditorialiste du Souverain Libre explique que plus de 3 kilomètres de route sont revêtus d’enrobé à Muhumba dans le chef-lieu du Sud-Kivu.

Le chantier Bukavu – Kamanyola atteint Toyota et promet arriver d’ici  décembre jusqu’à Businga

Une autoroute de 10 kilomètres est construite dans la ville d’Uvira.

Il faut invoquer Yesu sur  la montée Lycée Wima – Karhale et prier le Père pour continuer jusqu’à Walungu voire Mwenga

Un véhicule arrive très difficilement depuis plus 1à ans à Bulambika et Hombo Sud

La route Bukavu – Goma reste un tonneau des Danaïdes et un mythe de Sisyphe

Quelles pistes des solutions.

Les exploitants miniers s’engagent à contribuer à la réhabilitation des routes et à augmenter leur enveloppe de redevance minière.

Le nouveau gouvernement provincial affronte la reconstruction des routes de souveraineté nationale et primordiales pour le Sud-Kivu.

Une multitude des financements sont annoncés et programmés.

Le gouvernement recherche la transparence dans le secteur minier.

La confiance n’exclut pas le contrôle

Le front horrible des routes ne manque pas des munitions dissuasives

Le Sud-Kivu aurait trouvé un commandant noble et crédible…

Cela étant, Alexandre Kabare Rugemanizi 3 vient d’être intronisé nouveau mwami de la chefferie de Kabare  et grand roi de tout le Bushi.

Curieux et présage

Le nouveau mwami Alexandre porte le prénom de son arrière-grand-père le résistant Zéro Zéro, le grand-père de son père, le rassembleur Désiré Kabare Rugemanizi 2.

Autre figure discrète et exemplaire au fin fond de Nguba dans la commune d’Ibanda à Bukavu.

Agée d’une soixantaine d’années, Elizabeth Zabibu alias Wangu Wako, cultive les champs, élève les chèvres et vend les beignets sur l’avenue de la Montagne vers ex Sominki

Elle est cofondatrice de l’Institut Mushere et de deux  associations villageoises d’épargne et de crédit, AVEC, à Nguba.

Si ces trois ou quatre papiers  vous intéressent, les  colonnes du Souverain Libre numéro 320 contiennent d’autres actualités, analyses, enquêtes et portraits plus édifiants et surprenants.

Dieudonné Malekera