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Des enseignants viennent d’effectuer, ce mercredi 9 novembre, une deuxième marche pacifique, après celle d’hier qui les a amenés au ministère provincial de l’éducation. Ils ont pris, aujourd’hui, le ministère provincial des finances et du budget.

Les sons des vuvuzelas, les coups des sifflets, les résonnances des baffles, les paroles amplifiées par des micros rendent l’ambiance très bruyante et polluent l’atmosphère.

L’heure semble grave.

Les calicots et les banderoles donnent les objectifs ou revendications des manifestants.

On peut lire.

Non au mensonge du gouvernement.

Oui aux salaires décents.

Payez les paliers comme promis à Mbwela.

La paie la paie des enseignants non payés, NP,  et nouvelles unités, NU,

La suppression des zones salariales.

La marche est partie de la place Mulamba pour chuter au  ministère provincial des finances et budget

Un mémorandum a été déposé auprès de ces gestionnaires du trésor public.

Selon le coordinateur des syndicats des enseignants de provinces du grand Kivu et grand Katanga, Jacques Cirimwami, les professionnels de la craie de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, EPST, exigent ce qui suit :

Primo.  Le réajustement de la prime de gratuité en y ajoutant 20 000 francs congolais à partir du mois de juillet 2022 et cela de manière permanente ;

Secundo. Le paiement d’un acompte de 39 mille francs pour ce mois de novembre 2022 afin de totaliser le 30% du deuxième pallier telle que prévu dans la feuille de route ;

Tertio.  Le paiement des enseignants en fonction de leurs grades assortie de la mission de titularisation et transposition des grades ;

Quarto.  Le paiement de 65 000 enseignants NU devenus NP restant dans le cadre du recensement des NU réalisés en janvier 2021 ;

Quinto.  La suppression des zones salariales en paye le solde de la prime de brousse aux enseignants des territoires et villes autres que les chefs-lieux des provinces.  

Demain jeudi 10 novembre, la cohorte des enseignants effectue la même démarche à l’assemblée provinciale du Sud-Kivu. 

D’après Jacques Cirimwami, ces mémos présagent la grève sèche des enseignants au cas où le gouvernement, à travers son ministère des finances et du budget, ne prend pas compte de leurs revendications.

Le gouvernement doit éviter de signer les accords qu’il ne sait pas respecter.

Rachel Fadhili

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