La période de la trêve humanitaire vient d’être prolongée dans la province du Nord-Kivu.
Annoncée le 4 juillet par la Maison blanche, puis prorogée de 15 autres jours, n’a pas véritablement bénéficié aux personnes déplacées internes.
Les organisations humanitaires n’arrivent pas à atteindre les bénéficiaires de l’assistance à cause de l’instabilité de la situation sécuritaire.
Le programme alimentaire mondial PAM, vient de réduire ses interventions d’appui en intrants alimentaires aux centres de santé étatiques pour la prise en charge de la malnutrition aiguë et modérée chez les enfants de moins de cinq ans et leurs mères.
Le chargé de communication au PAM, Claude Kalinga vient de le signifier à la presse locale hier dimanche 28 juillet.
Il affirme qu’une grande partie des bénéficiaires enregistrés pour recevoir les vivres du PAM s’est à nouveau déplacée, mettant ainsi à mal une possible reprise des distributions de l’assistance alimentaire, lorsque la situation le permettra.
Et surtout une partie de la population du territoire de Lubero.
La situation sécuritaire, dans les zones de combats entre les Forces armées de la république démocratique du congo FARDC, et le Mouvement du 23 mars M23 est à l’origine du déplacement des plusieurs habitants dans la province du Nord-Kivu.
Patrick Cishibanji