L’éditorial sommaire du Souverain Libre numéro 315 est titré :
Engagements et témoignages.
Il chute sur un questionnement.
Nous citons.
Quels engagements et sacrifices peuvent prendre les Sud-Kivutiens.
L’heure n’est pas aux condamnations et aux compromissions.
Fin de citation.
Le Souverain Libre titre en manchette : Sud-Kivu, Feston Kabeza et Ananie Lunanga contrôlent Théo Ngwabidje, Marc Malago et Zacharie Lwamira.
Le caricaturiste du journal fait de l’assemblée provinciale un lourd tracteur qui roule vers les trois devenus respectivement honorable, honoraire et intérimaire.
Des liasses de billets verts sortent ou tombent de leurs poches.
La nouvelle assemblée provinciale du Sud-Kivu vient de mettre en place deux commissions d’enquêtes spéciales sur des présumés détournements des deniers publics et spoliations du patrimoine public de l’Etat.
Cependant, nombreux craignent les interférences des ténors politiques de Kinshasa en pleine lutte d’influence et de repositionnement.
Un autre papier du Souverain Libre relate comment des partenaires accompagnent, au Sud-Kivu, le transfert des tâches de la Monusco vers les autorités congolaises.
D’après ce journal, le Sud-Kivu est confronté entre autres à l’insécurité persistante dans certaines régions, aux déplacements massifs des populations et aux violations des droits humains.
La province dispose cependant des ressources naturelles abondantes, d’une population dynamique, surtout la jeunesse, pour fumer le calumet de la paix et se remettre sur les rails du développement.
La coopération suisse, la DDC, à travers le Groupe de coordination des partenaires, intervient dans le transfert des tâches de la Monusco vers les autorités congolaises.
La Direction du développement et de la coopération, DDC, priorise la protection des civils, le désarmement des ex-combattants et le renforcement de l’autorité de l’Etat.
Le Souverain Libre rend hommage à Maria Masson, qui, inhumée au cimetière ecclésiastique de Mwanda Katana, interpelle les esprits au Sud-Kivu.
Cette laïque consacrée est décédée le 26 mai à Bukavu à l’âge de 82 ans dont 35 passés dans la ville de Bukavu, bien sûr.
Cette infirmière belge a contribué à la création de 12 hôpitaux, 25 maternités et 100 centres de santé au Sud-Kivu.
Le Centre Olame est aussi son initiative.
Quel bilan interpellateur.
D’autres articles autant d’interpellations édifiantes sont publiés dans les colonnes du journal Le Souverain Libre numéro 315.
Dieudonné Malekera