0 4 minutes 1 mois

Le Sud-Kivu est confrontée entre autres à l’insécurité persistante dans certaines régions, aux déplacements massifs de populations et aux violations des droits humains.

Cependant, la province dispose des ressources naturelles abondantes, d’une population dynamique, surtout la jeunesse, pour fumer le calumet de la paix et se remettre sur les rails du développement.

La Coopération Suisse, à travers le Groupe de concertation des partenaires, intervient dans le transfert des tâches de la Monusco vers les autorités congolaises.

La Ddc priorise la protection des civils, le maintien de la sécurité, la promotion des droits humains, le désarmement des ex-combattants et le renforcement de l’autorité de l’Etat.

Le Groupe de coordination des partenaires (Gcp) réaffirme son engagement à soutenir la Rdc dans la période post-Monusco en vue d’une transition réussie et durable, au cours d’une conférence de presse tenue le vendredi 31 mai, à l’hotel Begonias à Nguba à l’extrémité orientale de la commune d’Ibanda à Bukavu. Monusco signifie la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo dont le retrait progressif du pays expire à fin juin 2024.

Le chef de la délégation du Gcp, Bruno Lemarquis, souligne l’importance de cette période charnière pour le Sud-Kivu. Selon lui, la province est confrontée entre autres à l’insécurité persistante dans certaines régions, aux déplacements massifs de populations et aux violations des droits humains. Lemarquis évoque les immenses opportunités qui s’offrent au Sud-Kivu en termes de développement économiques, agricole, énergétique et minier.

Et ce, grâce à ses ressources naturelles abondantes et à sa population dynamique, en particulier la jeunesse.
« Pour relever ces défis et saisir ces opportunités, le gouvernement congolais et la Monusco ont élaboré un plan de désengagement conjoint, prévoyant un retrait ordonné et progressif de la mission en trois phases pour appuyer la transition pour une Rdc pacifique et prospère », explique Denise Luthi Crisan, la directrice de la Coopération Suisse, la Direction du développement et de la coopération (Ddc).

Elle ajoute que la Gcp s’engage à accompagner la Rdc dans le transfert des tâches de la Monusco vers les autorités congolaises, en se concentrant sur les axes prioritaires tels que la protection des civils, le maintien de la sécurité, la promotion des droits humains, le désarmement des ex-combattants et le renforcement de l’autorité de l’Etat.
« En fonction des besoins exprimés par les autorités congolaises, les partenaires du Gcp sont disposés à apporter un appui financier et technique conséquent pour une transition réussie. Il est crucial que tous les acteurs nationaux et internationaux travaillent ensemble dans un esprit de collaboration et de solidarité pour consolider la paix et la stabilité en Rdc et permettre au pays de s’engager résolument sur la voie du développement durable », confirme et assure Bruno Lemarquis.

Le Gcp invite tous les acteurs congolais et internationaux à se mobiliser pour relever les défis et saisir les opportunités pendant la période charnière du retrait progressif de la Monusco de la Rdc. La Ddc est co-organisatrice de la conférence de presse tenue à l’hôtel Begonias.

Rachel Fadhili

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *