6 ou 7 morts et plusieurs blessés, tel est le bilan des crépitements d’armes entendus, l’avant-midi du jeudi 23 mai, à Katana Centre paralysé.
Des hommes armés tuent, la nuit d’hier mercredi 22 mai, un homme dans le village de Kahungu situé à moins de 5 kilomètres de Katana Centre.
Une demoiselle très fiancée refoule les avances de ces individus sans manières venus lui exiger l’amour.
Le papa intervient parce qu’il prépare le mariage de cette fille, la sienne, en août prochain, d’ici 3 petits et courts mois.
Un de ces hommes en chaleur, le plus surexcité apparemment, tire 3 balles à bout portant sur ce père, qui meurt sur le champ.
Les jeunes de la contrée décident d’amener le corps du défunt à Katana Centre pour manifester et exprimer leur colère.
Des militaires se mettent à tirer pour les empêcher d’arriver à destination ou les disperser.
Des balles perdues tuent 6 ou 7 personnes et blessent plusieurs autres.
Le chef du village Kahungu, Christian Makombe, venait d’échapper à une exécution sommaire dans une tentative d’assassinat.
Et ce, avant-hier mardi 21 mai vers 19 heures, dans sa propre résidence à Kahungu.
Deux visiteurs en tenue kaki et armés sont venus lui demander, pas très poliment, pourquoi il dénonce les abus et tracasseries des hommes en uniforme auprès de leur hiérarchie.
Des militaires indisciplinés ravissent actuellement de l’argent et des téléphones portables aux passants dans la contrée de Katana Centre.
Nous détenons ces informations auprès des sources recoupées et proches de la société civile du groupement d’Irhambi Katana.
Rachel Fadhili