Dans le cadre de la commémoration de la journée internationale du travail, la journée de ce mercredi 1 mai est déclarée chômée et payée sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo.
En province du Sud-Kivu, les syndicats des travailleurs ne cessent de dénoncer les mauvaises conditions des travailleurs.
Du côté du syndicat des enseignants des écoles privées agrées au Sud-Kivu , c’est une désolation.
Cette structure syndicale vient de dénoncer le mauvais traitement des employés par leurs employeurs.
Dans une déclaration à l’occasion de la journée nationale de l’enseignement le mardi 30 avril.
Ces enseignants travaillent sans contrat et le non-respect de la législation du travail.
Le salaire perçu ne répond pas aux besoins socio-économiques.
Certains enseignants sont chassés par les promoteurs d’école sans motif ajoutent-ils.
La présence des syndicats est de nature à améliorer leurs perspectives salariales sans dégrader l’emploi, si un niveau de syndicalisation important contribue à réduire les inégalités.
L’objectif consiste à obtenir un niveau de salaire supérieur à celui fixé spontanément par un marché concurrentiel.
Leur syndicat exerce un effet positif sur les salaires des adhérents, voire sur ceux de l’ensemble des salariés de l’entreprise.
Le conseil national du travail CNT en sigle recommande au gouvernement congolais de réajuster raisonnablement le taux du salaire minimum interprofessionnel garanti SMIG à hauteur de 4,5 dollars par jour payable en francs congolais pour un manœuvre non spécialisé.
Dans le cadre de la commémoration de la journée internationale du travail, ce mercredi 1 mai 2024 est déclarée chômée et payée sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo selon un communiqué de presse signé par la ministre de Travail et prévoyance sociale, Claudine Ndusi.
Patrick Cishibanji