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Le représentant des personnes déplacées de la localité de Kanyabayonga, Richard Kalume vient d’alerter sur cette situation le dimanche 21 avril 2024.

Il indique qu’au moins 18 personnes ont perdu la vie en moins de 2 mois suites à diverses maladies.

Pas de prise en charge médicale adéquate dans les camps des déplacés.

Richard relève la gravité de la situation, précisant  qu’un décès est enregistré presque quotidiennement dans le camp des déplacés de Kanyabayonga.

Et renchérit que six nouveaux décès ont été enregistrés en seulement trois semaines, dont le plus récent est celui d’une femme d’une quarantaine d’années, décédée jeudi dernier faute de soins médicaux.

Il insiste sur la catastrophe humanitaire que vivent ces personnes, confrontées à la fois à l’absence de prise en charge médicale et à la famine.

La société  civile exprime une crainte suite à un manque d’assistance.

Elle appelle le gouvernement à mettre en place des mesures urgentes de prise en charge médicale et à fournir une assistance humanitaire afin d’alléger les souffrances de ces personnes vulnérables qui ont dû fuir leurs localités d’origine à cause des affrontements en cours dans la zone.

Le représentant des déplacés  exhorte les organisations humanitaires à se mobiliser en faveur des milliers de personnes.

Et ce, fuiyant les affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC et les rebelles du 23 Mars, M23 dans le territoire de Rutshuru, aggravant leur vulnérabilité et une extrême pauvreté.

Le bourgmestre de la municipalité de Kayna, Clovis Osmar, rapporte sept décès parmi les personnes déplacées, tous attribués au manque de soins médicaux appropriés, tout en sollicitant aux personnes de bonne volonté et des organisations humanitaires de venir en aide ces habitants qui souffrent.

 

Patrick Cishibanji

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