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Ces sinistrés des inondations de Bushushu et Nyamukubi vivent dans la promiscuité et la précarité
Des femmes sont victimes des viols, grossesses indésirables, avortements, et divorces

Une vingtaine cas de violences sexuelles basées sur le genre, les VSBG, et une quinzaine de décès viennent d’être enregistrés, du 2 septembre 2023 au 21 janvier 2024, en l’espace de 5 mois, à Katashola.

Katashola abrite un site d’environ 4 mille sinistrés de Bushushu et Nyamukubi dans le groupement de Mbinga Sud en chefferie de Buhavu.

C’est le porte-parole de ces sinistrés, Sabin Chobohwa, qui donne ces statistiques.
D’après lui, 18 filles ou femmes âgées de 14 à 20 ans et 2 âgées de 23 à 27 ans sont victimes des viols à répétition.

Toutes souffrent des infections urinaires et une est porteuse d’une grossesse indésirable.
3 dames viennent de séparer de leurs maris.
3 avortements viennent d’être enregistrés.

Au moins 16 décès sont survenus depuis septembre 2023 sur le site des sinistrés à Katashola.
12 enfants, dont 7 filles et 5 garçons, sont morts.
4 adultes, dont 2 femmes et 2 hommes, sont décédés.

La population sinistrée de Katashola ne bénéficie pas d’une assistance humanitaire en vivres et non vivres.
Elle est sans abris.
Elle n’a pas d’eau potable et des toilettes.

Les sinistrés de Katashola appellent au secours, le gouvernement congolais, ONG nationales et internationales, aux personnes de bonne volonté, pour une assistance humanitaire.

Les fortes pluies du 4 mai 2023 ont occasionné des coulées de boues qui ont emporté une grande partie des villages de Bushushu et Nyamukubi.

Le bilan officiel faisait état de 438 morts, plus de 5 mille disparus et des milliers de sinistrés.
Chance Josué Shamamba signe ce papier.

Il est correspondant du journal Le Souverain Libre, basé à Kasheke dans le territoire de Kalehe.

Rachel

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