Soins médicaux quasi inexistants, manque de personnel soignant et de matériel, établissements non adaptés, figurent parmi les principaux problèmes qui caractérisent la prison centrale de Walungu
Les détenus à la prison centrale de Walungu se plaignent du manque de soins médicaux dans cette maison carcérale et lancent un cri d’alarme.
Ils affirment que si chaque fois, on évoque l’existence d’un dispensaire à la prison centrale de Walungu, ce dispensaire n’a jamais été alimenté en produits pharmaceutiques.
« Si un prisonnier tombe malade ici, il est abandonné à son triste sort. Si ses familiers ou des personnes de bonne volonté n’interviennent pas, il meurt lentement sans assistance », nous a déclaré le président des locataires à la prison centrale de Walungu.
Lui-même, en cette période, malade, il crie haut et fort qu’on l’autorise à se faire soigner, mais sans succès. Étant à deux mois de la fin de sa peine, a-t-il indiqué, il ne comprend pas les raisons qui font que l’on n’accepte pas qu’il aille se faire soigner alors qu’il n’est pas pris en charge sur le plan sanitaire.
Une surveillante de la prison centrale de Walungu rencontrée sur place affirme que plusieurs rapports ont déjà été envoyés à qui de droit pour doter cette maison des médicaments mais la réponse se fait toujours attendre.
Les locataires de la prison se plaignent de la gale qui les attaque et cela sans soins. Plus de quatre-vingt personnes dont les femmes, les enfants et même un nourrisson logent à la prison centrale de Walungu.
Gilbert Bahindwa