Le réseau des organisations de la société civile pour l’observation des élections ROSOE en sigle dénonce la publication des résultats et tendances de vote sur les réseaux sociaux.
La période électorale en cours ne cesse de livrer de multiples exemples de fake news et c’est particulièrement les résultats de vote du 20 décembre.
Le modérateur du ROSOE en province du Sud-Kivu, Dieudonné Sangho décourage cette pratique.
Pour lui, l’unique institution habileté de donner les résultats provisoires et les tendances c’est la commission électorale nationale et indépendante, qui est une institution d’appui à la démocratie en république démocratique du Congo.
Il indique qu’il est inacceptable que les fausses informations puissent pulluler partout au moment où la CENI est encore au niveau de compilation.
Les diverses fausses informations qui ont circulé jusqu’au bout du scrutin sur les candidats minent les commentaires et, plus généralement, le débat public.
Le modérateur du ROSOE, Dieudonné Sangho, appelle la population à garder le calme et l’attentisme.
Les rumeurs toxiques existent depuis longtemps, il faut apporter des solutions toujours plus performantes pour lutter contre ces rumeurs mais depuis, la force de constater que le mouvement a changé d’échelle.
D’une part, parce que les relais sur internet se sont structurés : sites parodiques, médias alternatifs, blogs de militants de l’intox… Et d’autre part, parce que les candidats eux-mêmes n’hésitent plus à s’affranchir des faits.
Le modérateur du ROSOE, Dieudonné Sangho appelle la population à la vigilance afin d’éviter la manipulation et surtout les violences post électorales.
Patrick Cishibanji