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Bukavu verse ou s’apprête à verser des larmes diluviennes.

La société civile de Bagira entrevoit des éboulements des maisons prévisibles et évitables dans certains quartiers.

La société civile de Kadutu pleure encore au moins 4 personnes mortes, il y a peu, dans les glissements de terrains vers Ciriri dans les hauteurs de la commune. 

La société civile d’Ibanda est dans le deuil d’une quinzaine des morts, des familles entières parfois, répertoriés, le week-end passé, dans des écroulements et inondations à Panzi et Ndendere.

L’acteur de la société civile, Jean Moreau Tubibi, affirme que ces catastrophes dues à l’action et l’insouciance de l’homme sont prévisibles et peut-être évitables à Bukavu.

La ville compte plus de 2 millions d’habitants alors qu’elle était destinée à héberger 100 mille âmes. 

Les gens résident sur des sites impropres   à la construction.

Le septuagénaire Tubibu affirme que la cartographie des sites à hauts risques existe.

Les autorités   donnent des oukases, des avertissements qu’elles n’exécutent pas.

L’enseignant de géographie à l’ISP Bukavu, Sylvain Mwinyikondo, parle des couches argileuses appelées savons, sur des roches des pierres dans une région sismique.

 

Dieudonné Malekera

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