Walungu : Atteindre Walungu devient de plus en plus difficile et impossible pour les enjeux roulants

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Les véhicules s’en bourbes et les passagers font plusieurs heures à un seul endroit

C’est sur l’axe Bukavu-Walungu sur la route nationale numéro 2.

 Plusieurs tronçons sont dans un état de délabrement avancé.

Atteindre Walungu devient un véritable casse-tête pour les enjeux roulants et sont les passagers qui sont pénalisés.

Des bourbiers qui se sont créés sur le tronçon Mushweshwe et Muku à l’endroit communément appelé Ku ma choux, rendent la circulation difficile aux véhicules.

Pour atteindre Mugogo ou Walungu centre, il faut maintenant 3 ou 4 des temps, si pas une journée. Certains passagers ne parviennent plus à arriver à destination, surtout quand il a plu.

Hormis les bourbiers au niveau à cet endroit appelé Ku ma choux, les autres parties sont remplies des nids de poules qui perturbent les conducteurs.

Les lamentations sont énormes. Les usagers s’interrogent sur le sort de cette route nationale.

Ils veulent voir les autorités compétentes s’impliquer pour sa réhabilitation si pas contribution.

Ces usagers en colère ne manquent pas de pointer du doigt les autorités ressortissants du territoire Walungu, qui assistent impuissamment à la dégradation de cette route d’intérêt capitale sans aucune intervention.

Cet état d’impraticabilité de la route joue déjà négativement sur le prix du transport en commun qui ensuite impact aussi sur le prix des produits des premières nécessités  de la ville de Bukavu vers Walungu.

Actuellement pour atteindre Mugogo ou Walungu centre dans le bus, le prix par course se négocie entre 7000fc, 10000 et 12000 franc congolais.

Alors qu’il y a plus ou moins trois mois, le prix de la course se negocier entre 3500fc,4000fc et 5000fc.

Plusieurs observateurs s’interrogent sur le pourquoi de non implication des autorités compétentes car le seul territoire à deux ministres nationaux dont celui de budget et économie mais également la première dame de la république.

D’autres ajoutent que les ministres des infrastructures et de développement rural sont natifs du Sud-Kivu mais rien n’est fait.

Ils appellent à une révolution positive du peuple afin de pousser les dirigeants à un changement.

 

Héritier Bashige

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