C’est à plus ou moins trois semaines des élections des conseillers communaux, des députés provinciaux et nationaux ainsi que le président de la république.
Le chercheur et expert en relations internationales, Augustin Mudekereza évoque la courtoisie diplomatique.
Pour lui, l’observation des élections en république démocratique n’est pas une obligation de la part de l’union européenne.
Les élections restent une affaire de souveraineté et non pas une obligation de telle ou telle puissance mondiale. C’est la souveraineté du peuple congolais qui compte.
L’union européenne n’a pas des injonctions à donner à un Etat souverain comme la RDC.
Et d’ajouter que le pouvoir suprême reconnu à l’État de faire ses lois et de les mettre en pratique.
La souveraineté d’un État implique l’exclusivité de ses compétences législatives, exécutives et judiciaires. La RDC est un État indépendant avec sa souveraineté.
Bruxelles a officiellement annulé sa mission d’observation en RDC.
Une décision qui vient ajouter à la confusion sur le processus électoral, en dernière ligne droite. L’Union européenne UE en sigle l’a annoncé ce 29 novembre.
Elle évoque des contraintes techniques.
Le gouvernement congolais regrette la décision de l’Union européenne d’annuler sa mission d’observation des élections en dépit des négociations en cours.
Dans un communiqué signé le mercredi 29 novembre par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, Kinshasa dit prendre acte de la décision de l’UE.
Patrick Cishibanji