Des jeunes communément appelés « Lamberts » réapparaissent, devant l’enclos de Chez Muyeye sur l’avenue Kasongo, non loin de l’hôtel des postes.
Ils ont muni des morceaux des bidons et des serviettes si pas des loques de tissu, pour laver les véhicules et motos.
D’autres véhicules sont lavés sur avenue Maniema non loin du centre hospitalier Malikiya wa Amanai et devant le temple de la Communauté des églises chrétiennes en Afrique, sur l’avenue Tanganyika à Nguba.
Le maire de Bukavu, Zénon Karumba venait d’interdire les points de lavage des véhicules à travers la ville.
Le rapporteur du bureau urbain de la société civile, Gaston Lubako, demande au maire de Bukavu de mettre en place des mesures de suivi pour faire respecter ces décisions.
Les acteurs sociaux s’inquiètent de cette reprise des activités que l’hôtel de ville venaient d’interdire.
C’est notamment les points de lavage des véhicules et les marchés pirates sur et dans les routes.
Bukavu redevient une ville sale et insalubre.
Heritier Bashige