Le monde célèbre, ce jeudi 2 novembre, la journée internationale de la lutte contre les crimes commis contre des journalistes.
Le thème de cette année 2023 vise entre autres à mettre en évidence le rôle d’une presse sûre et libre, dans la garantie de l’intégrité des élections et des systèmes démocratiques.
Il réaffirme l’obligation des Etats d’adopter des mesures efficaces, pour protéger la presse indépendante.
L’ONG Journaliste en danger, JED, vient d’affirmer, hier mercredi 1er novembre, avoir recensé au moins 523 cas d’attaques diverses contre les médias, depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir.
Au moins 3 journalistes ont été tués au cours de l’année 2021, et un journaliste porté disparu depuis décembre 2020, après avoir été enlevé par des miliciens dans l’Est du pays.
JED demande au président de la république, en sa qualité de magistrat suprême, de lancer un signal fort pour marquer la fin de son premier mandat.
Et ce, en ordonnant la libération du journaliste Stanis Bujakera et de tous les autres arbitrairement privés de leur liberté en provinces.
Le Sud-Kivu n’oubliera jamais les journalistes Serge Maheshe, assassiné le 13 juin 2007, et Didace Namujimbo tué le 21 novembre 2008 à Bukavu.
La journée internationale de la lutte contre les crimes commis contre des journalistes date du 2 décembre 2013.
C’est en mémoire de deux journalistes français, Ghislaine Dupont et Claude Vernon, qui venaient d’être assassinés, un mois plus tôt, le 2 novembre 2013, au Mali.
Dieudonné Malekera