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Des vieux poteaux en bois transportant du courant électriques sont tombés sur les deux dames

Des poteaux en bois qui datent d’une certaine préhistoire.

Une mère et sa fille majeure viennent de mourir par électrocution, le matin du lundi 28 août, à Irhongo, un village du groupement du même nom.

La société civile locale renseigne que des vieux poteaux en bois transportant du courant électrique tombent sur les deux dames, qui se rendent quelque part.

La  fille est la première à être électrocutée.

La mère vole à son secours. 

Toutes les deux sont finalement électrocutées, rendent l’âme sur le champ et meurent immédiatement.

Les habitants, surtout les jeunes, piquent une colère pas très sainte.

Ils exigent le retrait immédiat, pur et simple, des vieux poteaux qui portent les  fils électriques dans le groupement d’Irhongo.

D’après la société civile locale, ces fils électriques proviennent de la centrale que Télésphore Bigabwa Suka, plus connu sous le pseudonyme d’Arome,  avait construite, il y a  belle lurette.

Et ce, pour alimenter les groupements de Lurhala et d’Irhongo, en courant électrique.

Les autorités locales arrivent sur le lieu du drame et la tension baisse de plusieurs crans.

Par téléphone, le procureur près le tribunal de paix de Walungu ordonne, que les deux corps soient évacués du lieu de l’incident à leur domicile, pour les obsèques.

Gilbert Bahindwa

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