Sud-Kivu: la journée commémorative du génocide congolais débute à Bukavu

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Les génocides sont le pain quotidien des congolais au Nord-Kivu, Sud-Kivu et en Ituri, c’est inacceptable

Les organisations de la société civile viennent de se réunir ce jeudi 3 août 2023 pour marquer le début de la journée de commémoration.

C’est non seulement une question d’audace patriotique de reconnaître et de faire reconnaître dans le monde, le génocide du peuple congolais, mais aussi et surtout c’est pour manifester chaque année, infatigablement, le refus que le temps ensevelisse les victimes de ce terrible génocide dans l’oubli

Devant le bureau de coordination de la société civile, un calicot affichait différents messages.

Dix millions de morts c’est assez, les victimes réclament justice, justice pour les victimes exigeons un tribunal pénal international, le sang de 258 enfants tués dans trois jours du 30 décembre 1999 au 1 janvier 2000 à Makobola réclame toujours justice.

Pour la vice-présidente de la société civile, Me Néné Bintu, ça fait plus de 27 ans que les gens sont massacrés en RDC et que rien ne fait.

Elle qualifie cette situation d’anormale et pense qu’il est temps que la justice fasse son travail.

La date du 2 Aout est instaurée en Rdc pour célébrer les victimes de guerre et également le signe du génocide congolais ou genocost.

De son côté Raphael Wakenge de l’organisation Initiative Congolaise pour la Justice et la Paix ICJP, cette célébration du premier anniversaire du génocide de la RDC, veut attirer l’attention de tous les monde sur le génocide congolais.

Notre source précise que c’est le 2 août 1998 marque le début de la rébellion du Rassemblement Congolais pour La Démocratie (RCD) contre l’ancien président Laurent-Désiré Kabila menée par les soldats et ses anciens camarades de maquis qui l’avaient porté au pouvoir en mai 1997. Cette rébellion a été soutenue par le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. Dénommé la deuxième guerre du Congo, ce conflit armé a engendré de nombreux massacres et violations des droits de l’homme.

Rachel Fadhili

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