La journée de jeudi 27 juillet a été tendue à Walungu-centre. Cette situation a perduré jusqu’à 14 heures.
Des barricades, des pneus brûlés sur la chaussée. Telle a été la situation observée à toutes les entrées et sorties de Walungu-centre le jeudi 27 juillet. Les activités étaient paralysées. Les habitants de Walungu-centre, les visiteurs et même les humanitaires sont restés terrés chacun où il était.
Ces sont les acteurs de la société civile de Walungu-centre qui ont organisé cette manifestation. Par cet acte, Ces leaders communautaires revendiquent la reprise des travaux de construction des bâtiments administratifs du territoire de Walungu à Walungu-centre. En effet, ces travaux débutaient le 9 juillet. Aussitôt après la phase d’implantation, ils ont été suspendus. Les raisons de cette suspension ne sont pas élucidées.
Notons que cette construction s’inscrit dans le cadre du projet de 145 territoires, initié par le Chef de l’Etat congolais.
Les organisateurs de cette manifestation indiquent que leur action a été pacifique. Toutefois, certains habitants se plaignent. Ils déplorent l’abattage de leurs arbres par les manifestants. Ces derniers ont coupé ces arbres sans demander l’autorisation des propriétaires. Ils s’en sont servis pour barricader la route.
De son côté, l’Administrateur de territoire de Walungu, Innocent Karazo, indiqué ne pas reconnaître les organisateurs.
Mentionnons que la police n’a posé aucun acte dans le sens de l’encadrement de la manifestation.
Ce vendredi 28 juillet, le centre de Walungu se réveille dans le calme. La circulation des personnes, des biens, des motos et des bus est intense et normale. Les boutiques, les marchés et les autres activités tournent sans difficultés.
Des observateurs pensent que dans un camp ou dans un autre, une solution doit être trouvée le plus vite possible pour une paix durable. La manifestation de jeudi est là deuxième dans ce sens.
Une autre s’était tenue au mois de juin pour exiger délocalisation des bâtiments administratifs du territoire de Walungu-centre vers Mubone en groupement de Burhale. Ce jour-là, des violences avaient émaillé la manifestation allant jusqu’à creuser un fossé entre les habitants des groupements de Walungu et Burhale avec toutes les conséquences qui en ont suivi.
Il est temps que la solution puisse être trouvée conclut notre source.
De Gilbert Bahindwa
