Sud-Kivu : le mot d’ordre des partis politiques pesant dans l’administration publique bloque le bon fonctionnement

Le choix des animateurs des institutions publiques se fonde, de plus en plus, sur les recommandations des partis politiques. Les candidats n’ayant pas des ‘parapluies’ sont recrutés ou promus à peine. La société civile dénonce ce fait. Cela affecte négativement le fonctionnement des services et établissements publics.

Le mode de gestion des institutions publiques inquiète les acteurs de la société civile au Sud-Kivu. Ces derniers le juge d’inadéquat. Cette dégradation du mode de gestion serait liée à des conflits interinstitutionnels à répétion en province.

Le coordonnateur provincial du Centre National d’Appui au Développement et à la Participation Populaire (Cenadep) dénonce l’ingérence des responsables des partis politiques dans le recrutement du personnel dans les institutions publiques. Selon lui, ces acteurs politiques brandissent des noms des membres de leurs partis pour que ceux-ci y soient recrutés. Cela, au détriment d’autres candidats sans connotation politique.  Dieudonné Sango, coordonnateur de Cenadep, déplore l’inefficacité observée dans l’administration publique suite à ce nouveau système de gestion de la chose publique. Pour lui, ce nouveau système vient y détruire la qualité de travail. Il appelle les habitants Sud-Kivu à la solidarité afin de barrer la route à ce nouveau système qui bloque l’émergence de la province du Sud-Kivu.

Notons l’accroissement numérique du nombre des partis politiques en République Démocratique du Congo en cette période électorale. Ces structures politiques se comptent à environ de neuf cent dix, d’après le répertoire du ministère de l’intérieur.

Patrick Cishibanji

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