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La Synergie des Associations des Jeunes pour l’Éducation Civique et Électorale et la Promotion des Droits de l’Homme au Sud-Kivu, Sajecek- Forces Vive déplore la faible représentativité des femmes policières au poste décisionnel au Sud-Kivu. C’est à travers son bulletin surprise numéro 118 rendu public hier lundi 17 juillet.

D’après cette structure citoyenne, la ville de Bukavu est subdivisée en 5 CIAT, 48 sous CIAT et 66 postes de police.

Mais sur les 139 postes de responsabilité, on y dénombre seulement 3 femmes, soit 2,1%.

Et tous les postes de commandement sont occupés par les hommes, excepté le sous CIAT de l’Elakat qui est dirigé par une femme.

Au niveau du commissariat provincial, seuls, les services de police des frontières et le service de comptabilité sont occupés par les femmes sur les 10 services que compte le commissariat provincial.

Et au niveau du commissariat urbain, la situation est plus déplorable.

Tous les postes de responsabilité sont occupés par les hommes y compris les officiers de la police judiciaire, Opj.

La participation équitable de la femme dans tous les domaines de la vie est un grand facteur qui peut favoriser le développement pour parvenir à un équilibre social en RDC, à en croire sajecek. 

Dans le rang de la pnc Sud-Kivu, les femmes sont discriminées dans le processus de promotion au poste décisionnel à différents niveaux de commandement au sein de la police nationale congolaise PNC au Sud-Kivu.

Sajecek recommande aux autorités policières d’adopter une politique qui favorise l’égalité des sexes et la promotion des droits de la femme afin de créer un environnement favorable et inclusif au sein de la Police.

Ornella Kavungirwa

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