Ces arbres rendent les terres peu fertiles et peuvent occasionner la famine. Les déchets plastiques ne sont pas à jeter dans l’eau et sur la route. Ils sont à conserver et à réutiliser

L’Institut supérieur pédagogique, ISP Kaziba, vient d’organiser une conférence débat sur la gestion et la protection de l’environnement.

C’est le lundi 5 juin, dans la salle Tollefsen à Kaziba Centre, en marge de la journée mondiale de l’environnement célébrée, hier même, sous le thème planétaire : solutions à la pollution plastique.

 L’enseignant au département de géographie et gestion de l’environnement à l’ISP Kaziba, Ndeko Mubembe,  expose  sur la part de la chefferie de Kaziba et ses forêts dans l’évolution de la réduction des effets de serre dus à la déforestation  et à la dégradation des forêts, la REDD plus.

Selon lui, la REDD plus vise à protéger les forêts naturelles, qui réduisent l’augmentation du gaz carbonique, le CO2, dans l’atmosphère, et contribuent à la distribution de l’oxygène, l’O 2,  dans le monde.

Et ce, notamment dans la chefferie de Kaziba qui compte 7 forêts naturelles.

L’enseignant Ndeko Mubembe regrette le fait que les espaces agricoles se transforment en sylviculture, en plantations des arbres et des plantes exotiques.

Ces arbres et plantes exotiques acidifient le sol. Ils rendent les terres peu fertiles.

Ndeko Mubembe de l’ISP conclut que Kaziba dans le territoire de Walungu, ainsi que Luhwindja et  Burhinyi dans le territoire de Mwenga,  peuvent mieux gérer leurs forêts naturelles.

Ces trois chefferies devraient éviter les plantes qui appauvrissent le sol, et sont susceptibles d’occasionner la famine.

Les étudiants de l’ISP Kaziba, de l’Institut supérieur de développement rural, ISDR Kaziba, de l’Institut supérieur des techniques médicales, ISTM Kaziba, et de l’Université de Kaziba, UNIKAZ, et plusieurs personnalités ont participé à cette conférence débat.

Tous ont effectué le ramassage des déchets plastiques, depuis la salle Tollesfen jusqu’à l’hôpital général de Kaziba.

L’ISP Kaziba invite la communauté locale à la bonne gestion des déchets plastiques.

C’est-à-dire à les conserver pour les réutiliser.

Les déchets plastiques ne devraient pas être jetés dans l’eau et sur la route.

Deograce Chombo