L’association SOS-Justice salue la présence au Sud-Kivu du procureur de la cour pénale internationale. Elle pense que cette visite est un ouf de soulagement et d’espoir pour les nombreuses victimes des violences et massacres perpétrés en République démocratique du Congo.
Sos-ijm est une organisation, membre de la ssociété civile, qui milite au côté du docteur Denis Mukwege dans le combat de lutter contre l’impunité trouvent un intérêt de cette visite qui va permettre à matérialiser les stratégies et les mécanismes de lutter contre les massacres et violences sexuelles.
Les organisations de la société civile relèvent cette visite est un ouf de soulagement et d’espoir pour les nombreuses victimes des violences et massacres perpétrés en République démocratique du Congo.
Ils ont répondu présents hier, lundi 29 mai à l’hôpital avec des calicots comprenant leurs messages qui demandent justice et réparation des préjudices aux victimes.
L’organisation SOS-justice a, à cette même occasion, remis un mémorandum au procureur de la CPI où les différents commanditaires des massacres, tueries et violences sont cités.
Le coordonnateur national de cette structure, Kabala Mulamba, reste confiant que c’est maintenant ou jamais l’occasion pour la publication du rapport Mapping, la mise en marche de la justice transitionnelle et la fin de l’impunité en RDC.
Il demande aux autorités provinciales et nationales de s’approprier cette visite du procureur de la CPI pour exiger la justice aux victimes.
« Nous sommes sûrs et certains qu’avec le combat du prix Nobel de la paix, et de l’arrivée du procureur de la CPI à Bukavu avec une délégation composée du ministre national de la justice, des droits humains, du procureur général en RDC et de l’auditeur supérieur de l’armée, nous espérons qu’il y’aura l’installation du tribunal international pour la RDC, le respect du pilier de la justice transitionnelle en RDC. Que les autorités prennent l’arrivée du procureur comme une occasion de faire appel à la communauté internationale, et de s’approprier également le combat du docteur Denis Mukwege, qui n’est pas d’ailleurs individuel. Ce combat devrait en réalité intéresser tout le monde. Nos mamans et sœurs ont été violées et les auteurs méritent une punition », conclut Kabala.
Il ajoute que plus de cent fausses communes existent dans la seule ville de Bukavu et les auteurs sont toujours impunis.
Héritier Bashige
