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Pour l’opposition, la population paie le plus fort prix du dysfonctionnement des institutions provinciales. D’après une certaine majorité, le gouvernement provincial fonctionne très bien et à merveille. 

Le Sud-Kivu semble peu ou pas du tout gouverné. Il semble devenir une province bananière

Deux bureaux parallèles de l’assemblée provinciale, l’un de Zacharie Lwamira et l’autre de Norbert Bisimwa Yabe,  trainent à Kinshasa.

C’est suite à la convocation du vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, Peter Kazadi, qui les a interpelés, il y a de cela plus de deux semaines.

Le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje, qui venait d’être réhabilité  par la cour constitutionnelle, exerce paisiblement  ses fonctions, surtout les  tours d’inspection des chantiers

D’après Kaskile Mbiko du parti politique Leadership et gouvernance pour le développement, LGD, c’est la population qui paie le fort prix de ce dysfonctionnement des institutions provinciales.

Le budget de la province pour cet exercice 2023 n’est pas connu.

Les recettes sont récoltées et dépensées, comme dans une province bananière.

Les députés provinciaux, ces élus du peuple, n’ont pas tenu leur session ordinaire de mars.

Le Sud-Kivu traine les pieds, les sabots, sur le plan de développement.

L’interfédéral du parti politique autre vision du Congo au Sud-Kivu,  AVC en sigle, Prince Kimonge, demande aux députés provinciaux de travailler pour l’intérêt de la population et non pour leurs propres intérêts.

Il affirme soutenir le gouverneur Théo Ngwabidje, qui est en train d’exécuter beaucoup de projets au Sud-Kivu. 

Il y a lieu de se demander  à quand le dégel entre le gouvernement provincial et l’assemblée provinciale au Sud-Kivu.

Patrick Cishibanji

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