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Ils demandent à l’Office des routes des explications sur le chèque de Vital Kamerhe

Vive tension et folle agitation sur le tronçon lycée Wima – Plateau universitaire de Karhale, dans la matinée de ce lundi 15 mai.

Les activités académiques sont paralysées.

Les enseignants et les étudiants sont renvoyés à la maison.

Des boutiques n’ouvrent pas leurs portes.

Leurs propriétaires et tenanciers ont peur d’être vandalisés voire pillés.

Des étudiants de l’Université officielle de Bukavu, UOB,  et ceux de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales,  ISTM Bukavu, barricadent la route Lycée Wima – Karhale, avec des pierres, des planches.

Ils brûlent des pneus sur la voie, par endroits.

Ils creusent un gros trou au-dessus du parking ou gare routière e Walungu.

Ils organisent une marche autant pacifique que revendicatrice jusqu’à la direction provinciale de l’Office des routes.

Le gaz lacrymogène de la police ne parvient pas à les disperser,  et à les arrêter au niveau de l’avenue industrielle et de l’Office des routes.

Ces étudiants exigent, pour la énième fois,  la réhabilitation immédiate du tronçon place de l’indépendance-Karhale, qui est dans un état de délabrement très avancé.

Un étudiant de l’UOB explique qu’ils avaient manifesté auparavant, et  coupé la route en deux parties.

Le gouverneur intérimaire du Sud-Kivu, Marc Malago,  et le vice -premier ministre et ministre de l’économie, Vital Kamerhe,  étaient venus les apaiser.

Ils avaient dit que les travaux de réhabilitation allaient commencer  dans les deux jours qui suivent.

C’était le 11 avril, il y a un mois et 4 jours.

Des bordereaux circulent  sur les réseaux sociaux.

Il y a un chèque de 17 818 dollars que VitalKamerhe a  laissé à l’Office de route sur base de l’état de besoin dressé par cette entreprise publique de génie civile.

D’après cet étudiant, les travaux n’avaient même pas fait une semaine.

Il explique que le tronçon devient très dangereux.

Des personnes  perdent la vie à cause de l’impraticabilité de cette route.

Dans la nuit du vendredi 12 mai, un bus Hiac s’était renversé sur l’endroit dit yesu-yesu jusque dans les bois de l’ISDR.

3 personnes sont mortes dans cet accident.

Ornella Kavungirwa

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